dimanche 26 mai 2013

Actualités foret

Actualités foret

Foret de Bialowieza :

Elle est située le long de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, distante de 70 kilomètres au nord de Brest Litovsk

Observatoire régional de la forêt méditerranéenne

http://www.ofme.org/organismes.php3?IDC=6

Métier de la forêt

http://www.metiers-foret-bois.org/

samedi 25 mai 2013

Qu'est ce que le bonheur?

Qu'est ce que le bonheur?

Qu'est ce que le bonheur?  Pour moi,c'est de ce dire à la fin de sa vie que je n'ai eu aucun regret. Toutes mes décisions, je les ai assumées.
Le Bonheur
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite. Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite. Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite. De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé !
Paul FORT
Je viens de regarder ce matin une émission sur FRANCE 3 "Des histoires et des vies". J'ai fais la connaissance de Patrick LAMAISON qui vie par très loin de son fleuve l'Adour. Sa vie est une poésie , un appel à la vie. Son Eldorado est devant lui chaque jour, devant sa porte. Une vie simple dans un milieu riche en trésors et d'aventures.

mercredi 22 mai 2013

mardi 21 mai 2013

Quand les oiseaux marcheront sur l'eau


Quand les oiseaux marcheront sur l'eau

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A la mémoire d'Elisabeth Terroy (1953-2008)
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L'été se termine. Je regarde par la fenêtre ce lac ceinturé par une forêt de sapins. Tout est calme. Aucun vent ne vient troubler la surface de l'eau. Les barques sont amarrées au quai et déjà prêtes à de nouvelles sorties pour le printemps prochain. Quelques marcheurs se promènent sur les berges profitant de la sérénité du lieu. Au loin, les montagnes se drapent d'un voile orangé à mesure que le soleil glisse sous l'horizon. Je vais laisser pour un temps cette région et y reviendrais me ressourcer quand les oiseaux marcheront sur l'eau du lac que l'hiver aura recouvert d'une épaisse chape de glace. Je ferme les volets de la maison puis me dirige dehors. Elisabeth a pris soin de fermer le portail.
Les arbres du jardin qui entourent la maison sont encore en feuilles. C'est bientôt l'automne. C'est l'heure, il faut partir avant les premières pluies. Les enfants, Yohann, Gwenaëlle ont rangé les bagages dans le coffre de la voiture.
Nous sommes prêts pour rejoindre Paris. Dans quelques semaines, c'est la rentrée pour toute la famille. Elisabeth fera une nouvelle année en tant que professeur de physique. Gwenaëlle et Yohann rentreront respectivement en Terminal, et 5eme. Quant à moi, je vais continuer à enseigner dans le lycée technique de notre quartier.
Voici une semaine que sommes arrivés chez-nous. Et déjà, tout me manque, ce lac, ces arbres, les montagnes. Difficile de reprendre la routine. Je sais que l'année scolaire passera vite, mais j'aspire à vivre dans un autre cadre. Elisabeth me comprend. Sans elle, je ne sais si je pourrais tenir, continuer à vivre ici.
J'aime me rappeler mes premières rencontres avec Elisabeth.
Je l’ai connue lors de mes études en 1982. Elle était Professeur de Physique, moi je préparais mon Bac. C'est une femme dynamique, aimable et chaleureuse et très sensible. Notre différence d’âge n'a jamais été un obstacle à notre relation.
Lors de mon service militaire, j’avais qu’une envie lors de mes permissions, c’était de la retrouver. Elle habitait Puteaux, moi, Vanves. Qu’avons-nous de commun ? Tout. Tout nous rapproche. Nous aimons la peinture, la mer, les randonnées et bien sur cette matière principale qu’elle enseigne : « la physique ». J'aime son visage, ces yeux bleus, sa voix, sa douceur de vivre, le galbe de son corps, son parfum.Un parfum de muguet, un parfum de printemps.
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C'est la rentrée. J'ai sorti ma vieille sacoche en cuir. Je pense qu'elle pourra tenir encore une année. J'ai retrouvé mes collègues ainsi que notre cher proviseur, Mr M. J'ai fait connaissance de mon emploi du temps. Ce dernier me permet de quitter tôt l'établissement. Les enfants ont également fait leur rentrée. Gwenaëlle veut s'orienter vers des études de géologie. Yohann, lui, est intéressé par la Chimie.
Il fait encore beau en ce mois de septembre. Je vais pouvoir traverser le jardin des Plantes pour me rendre chez moi.
En faisant du rangement dans la bibliothèque de la salle à séjour, j’ai retrouvé un livre qui a occupé mes soirées quand j'avais 17 ans: « Lorelei de M. Genevoix. » La couverture du livre est marquée par des plis. Les pages ont perdu leur couleur initiale. Ce livre, je l'ai lu une dizaine de fois. J'ai aimé chaque mot, chaque phrase. J’aime cette histoire. Je crois qu’à elle seule, elle résume mes rêves d’adolescent, mes envies de voyages, mes premiers amours.
L’auteur, j’ai appris à le connaître à travers la lecture du livre « Foret voisine ». C’était mon professeur de physique de 3eme, Mme Coine, qui m'en avait fait cadeau. Elle savait que je voulais être garde forestier ou travailler dans le milieu de la sylviculture. Ce livre a été le plus beau cadeau de mes années au collège St Exupéry ..... Sans oublier Mme Coine avec ses yeux en forme d'amande. Qu'est-ce que j'ai pu les admirer pendant 4 ans !
J'aime ouvrir de temps en temps mon album de photos et m'attarder sur une photo un peu vieillie qui me tient à cœur. C'est celle de mon frère.
Dans ma petite enfance, mes parents nous emmenaient, moi et mes sœurs rendre visite à un couple de personnes âgées dans la Sarthe. C’est là que j’ai fait connaissance de mon frère, Philippe né en 1955. Nous avions huit ans de différence. Connaissant des problèmes de santé, ma mère l’avait envoyé loin de Vanves ou nous habitions. Philippe n'a jamais grandi avec nous. Il a toujours été de passage. Puis plus tard, Philippe nous a rejoint. Une chambre lui avait été réservée. Il a suivi des études de cuisinier. Il est resté peu d’années avec nous. Suite à une dispute avec mon père, mon frère a pris la porte et est parti je ne sais où. Des années ont passé. Il a fait son service militaire à Metz.. Puis, il est revenu en compagnie de sa fiancée, Françoise, fille d’un banquier de Thionville. Après leur mariage, ils sont partis s’installer à Barcarès. J’ai aimé ce lieu, son atmosphère, les soirs d’été à jouer à la pétanque près de la plage, ce vent chaud qui souffle dans les branches.
Puis, un jour le téléphone a sonné à la maison. Ma mère a décroché. Françoise venait de lui annoncer une mauvaise nouvelle : « Philippe était atteint d’un cancer ». J’ai pleuré de toutes mes larmes. Je suis sorti de chez moi en me disant que cela n’était pas possible. Mon frère s’est battu contre la maladie avec courage. Finalement, il nous a quitté le 4 Avril 1980. Ces souvenirs, je les ai encore en tête. Souvent je me dis que l'on ne dit jamais assez aux personnes qui ont une place dans notre cœur combien on les aime.
Nous envisageons de passer les vacances d'automne à Cognac ou résident un couple d'amis.
La première fois que nous sommes allées voir la famille T., nous avons découvert une petite ville aux maisons blanches salies par les vapeurs d'alcool et traversée par La Charente. Nous n'avons jamais descendu ce fleuve en garbade. Cela doit être agréable. C'est à programmer !
Et au mois de Mai prochain, nous descendrons dans le Sud, à Aix-en-Provence. Nous rendrons visite à la Famille G.
C'est toujours un plaisir d'aller dans le sud. Tout est lumière du côté d'Aix-en-Provence.
Gwenaëlle a grandi et devient une jolie jeune femme. Elle ressemble à sa mère : "Même visage, même regarde, les yeux bleus”. Un double en sorte.
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Des événements nous font parfois repenser à notre enfance. J'ai connu au collège  Saint-Exupéry, une grande jeune fille, Maria Coppola.
Nous avons fait classe ensemble , de la 4eme à la 3eme. Elle n’habitait pas très loin de chez moi, au 12 Rue jean-Jaurès, je crois. Nous rentrions ensemble le soir après la fin des cours. Après le B.E.P.C , je suis parti faire mes études à Levallois. J’ai passé mon BAC. Puis au cours du mois de Juillet 1983, en regardant par la fenêtre de ma chambre, j’ai vu une ambulance se garer sur le parking de la propriété. Deux ambulanciers en sont sortis et Maria prenant appui sur chacun d’eux. Elle était affaiblie, courbée. Le lendemain, j’ai appris qu’elle était décédée d’un cancer. Elle avait tout juste 18 ans.
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Les années ont passé, riches en heureux événements et de tragédies. Elisabeth nous a quitté. Elle a succombé à cancer du sein le 5 Aout 2008. Elle repose dans le cimetière de Sartrouville. La vie a pris une autre direction, a perdu tout son sens. Il faut pourtant continuer à vivre, à se battre pour les enfants, pour elle. Sa maman m'a encouragé dans se sens.
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Le froid est descendu sur Paris. Les vacances de fin d'année approchent. Les enfant ont grandis et sont bien occupés par leurs études. Je vais passer quelques jours dans notre maison, près du lac.
J'ai retrouvé la maison, mais seul, cette fois. J'ai ouvert les volets de la salle à séjour. La lumière du jour a envahi la pièce et fait surgir chaque meuble. Je redécouvre comme à chaque fois le paysage qui s'offre au regard. L’hiver a recouvert les sapins d'un épais manteau de neige. Des oiseaux marchent fébrilement, d'un pas peu assuré sur l'épaisse chape de glace du lac .Je descends vers les berges et m'assoie sur le banc sur lequel Elisabeth et moi aimions nous reposer. Rien ne semble avoir changé ici. Les sapins, le lac, les passants composent ce tableau de fin d'année. Et pourtant, ce dernier n'est pas complet. Il manque mon rayon de soleil, ma raison de vivre. J imagine Elisabeth assise à mes côtés et dans mon rêve, je lui glisse un baiser dans le cou. Elle sourit. Je vois ses yeux bleus briller de bonheur. Des larmes noient mes yeux. Je la revois courir dans un champ de blé parsemé de coquelicots sous le soleil de la Provence. Ce sont tes fleurs préférées. Elles sont éphémères, fragiles comme la vie.
Je pleure de ne plus te voir, t'entendre ta voix. Tu m'as offert les plus beaux jours de ma vie.
Ma dernière pensée sera pour toi. Et à cette phrase que tu m'a dite la première fois au téléphone alors que tu étais en larmes : "j'aime ta voix" . Je me souviens de notre conversation comme du jour d'hier.C’était comme un appel au secours. Je suis venu le lendemain chez toi pour prendre de tes nouvelles. J'ai frappé à ta porte. Tu étais nue. Tu t'es habillée puis tu m'as ouvert la porte et notre histoire commune à commencer en cet instant.
Elisabeth, je t'aime. Et je t'aimerai par delà les frontières et au delà du temps.
A bientôt.
Que Dieu veille sur elle! (Rev 21:1-4)
Je t'aime , je t'aime , je t'aime.

Mon Tendre bestiaire


Mon Tendre bestiaire

(J'ai repris le titre d'un livre de Maurice Genevoix pour parler des animaux qui ont marqué notre vie.)
Le premier animal domestique fut une petite chatte de couleurs noire et blanc que je baptisais immédiatement « Zouzou ». Je ne sais pas d’où venait ce nom. Il m’est venu comme ça. Elle avait les oreilles, le front et le dos noirs et le bas des pattes blanches. Elle est restée avec nous pendant 18 ans. Puis ce fut un teckel que nous accueillîmes dans la maison. Notre Père nous la présenta comme un chien de chasse. Nous avions ri. Nous avions répondu que c’était plutôt un chien utile pour rechercher les truffes. Il fallait lui donner un nom commençant par T, la lettre de l’année. T comme « Tinick ». Puis mon Père ayant la volonté d’avoir un chien de chasse nous ramena un épagneul Breton. On l’a nomma Daisy.
Elle vécu deux ans et fut emportée par une maladie étrange. Mon Père trouva un autre épagneul Breton qui se fit appelé Neilly. Elle vécu encore deux ans après le décès de notre Père.
Dans la salle à séjour, suspendue à un crochet, une cage abritait un serin jaune. Sur une table haute, mon frère avait installé un aquarium pour poissons rouges.
Nous avions eu également une tortue du nom de "choupette".
Quand nous partions en vacances , c’était un véritable déménagement.
Nous avions hébergé des animaux malades. Je me souviens d’une chouette que nous avions ramassée sur le bord de la route. Elle avait l’aile droite ou gauche, je ne sais plus, légèrement cassée. Puis se fut une jeune merlette que nous avions soignée
Puis d’autres chats sont venus grossir les rangs de cette ménagerie , Rosy, Daisy, Grisou
Tous ces animaux nous ont quitté et avec eux de nombreux souvenirs de jeunesse.
J’aimais passer mes vacances chez les Grand Parents. Ils avaient une petite ferme familiale. Vaches , montons . Et même un âne
Les animaux sont de véritables compagnons de vie.Ils nous apportent bonheur et joie.
Mon rêve aurait été d'avoir des chevaux. Je ne pourrais jamais réaliser ce rêve. Mais j'ai pas très loin de chez moi , un centre équestre. Je m'y rends les week-end. Je passe de bons moments à les regarder.

Prise bonheur


Prise bonheur

je me souviens d'une conversation que j'avais eue avec Elisabeth. Elle me disait souvent qu'il fallait avoir dans sa vie un jardin secret ou l'on pourrait puiser de la force, se retrouver avec soi même. Parfois , la vie nous épuise et nous sommes sans force comme un arbre qui aurait perdu toute sa sève. Ce serait bien si on pouvait se brancher sur une prise bonheur et refaire le plein d’énergie me disait-elle. J’avais trouvé son idée originale. Et je compris que ma prise bonheur, c’était elle , Elisabeth.

A Moustache. A sa liberté

A Moustache. A sa liberté

J'ai acheté une maison en Sologne, située à l'orée de la forêt. Le visiteur doit quitté la route principale qui mène au village et prendre une route forestière. Nous avons un magnifique été. Je prévois de me promener dans la forêt demain.
Je visite pour la première fois cette immense foret dense, une foret de chênes. Il a plu cette nuit. Les feuilles sont encore ruisselantes de fines gouttes d'eau. Une brise légère accélère leur chute. La terre est humide. Elle garde en mémoire l'emprunte de mes pas. Je l'entends suinter, dégorger à mesure que mon pied s'enfonce dans le sol.
J'arrive à une clairière ou prône un chêne magnifique. A un juger par la taille de son tronc, par l'ampleur de sa ramure, ce chêne doit avoir plus de deux cent ans.
Je le découvre , les racines s'enfonçant profondément dans la terre. Il ne porte aucune branche morte. Depuis ce lieu de rencontre partent plusieurs chemins. Lequel prendre ? Je me laisse aller au jeu. Je choisis une branche et me laisse guider par sa direction. Elle m'indique un chemin légèrement sur la gauche et qui s’enfonce de nouveau dans la forêt.
A chaque sortie, je découvre les arbres. Ou plutôt je les redécouvre. La lumière donne à cette forêt la majesté d'une cathédrale. Les rayons du soleil tamisés par cet écran de feuilles dévoilent un végétation ou le vert est roi. Les arbres offrent une silhouette différente en fonction du jeu de lumière. J’aime les voir, les toucher.
En passant ma main sur leur tronc, j'ai l'impression qu’ils me racontent leur histoire, leur vie.
Ils sont témoins silencieux des visiteurs, de leurs secrets , des mots a peine chuchotés.
J'arrive à la hauteur d'une souche d'arbre. La mousse l'a envahie . Un puits de quelques centimètres s'est formé en son centre rempli d'eau tombée la veille. Un oiseau s'abreuve. Il ne part pas à mesure que je m'approche de lui. Il a l'aile droite cassée. Il a du servir de jouet le temps d'un instant à un animal de la forêt.
Je le saisis. Il est apeuré, l'œil craintif. Je ne connais pas cette espèce. Il est petit, le plumage brun et porte de fines moustaches. Je viens de lui trouver un nom: “Moustache".
Je le glisse dans la poche gauche de ma veste. J'agrandi l'ouverture. Le voila en sécurité.
Me voici rentré chez moi, J'ai descendu du grenier une vieille cage. Elle fera la demeure temporaire de Moustache.
Sa blessure n'est pas grave. Il lui faut avant tout du repos.
Voilà quinze jours que Moustache est avec moi. Il me tiens compagnie le soir. J'ai posé la cage près de la fenêtre du salon qui donne sur le jardin.
Je pense que s'est le moment de sa libéré. Il sautille au fond de la cage. Je le prends délicatement, et l'emmène dehors. Je desserre un peu l’étreinte. Il est un boule dans le creux de ma main. Il tourne la tête de gauche à droite. ll a toujours l’œil craintif. Et il comprend que le moment est venu de partir. Le voici qu’il saute dans le vide , déploie ses ailes, monte dans le ciel en brisant l’air d’une trille joyeuse. Il s’est posé sur la charmille qui délimite la propriété. Je le regarde heureux d’être libre. Il inspecte les lieux. Saute de branche en branche. Je vais laisser quelques graines sur la perchoir tenu par un poteau en bois.
Le soir tombe. Moustache est encore là. Mais voici qu’il s’envole et part. Je te souhaite de bons voyages.
A Moustache, A sa liberté.

Souvernirs Terminal


Souvernirs Terminal

Voilà , une nouvelle année a commencé. Pas d'épreuves de Français en fin d'année. Mais nous avions le choix entre des cours de philosophie ou apprendre une pièce de théâtre. J'ai choisis  la seconde option. Nous allons jouer Montserrat , une pièce de théâtre d'Emmanuel Roblès. Dans la répartition des rôles, je me suis tenté par le rôle d'un homme d'église,  le Père Coronil.
Les début ont été fastidieux. Difficile de mémoriser autant de textes, les répliques et surtout de jouer devant un public.
Les mois ont passé et à la grande déconvenue de la Prof de Français, la plupart des comédiens en herbe se sont désintéressés.
J'étais assis au fond de la classe, dernier banc. La prof s'évertuait à nous faire apprendre le texte. Un grand silence s’était installé dans la classe. Seule la voix de la prof se faisait entendre
Sauf la mienne. Je chuchotais avec mon voisin de gauche. Je ne m’étais pas rendu compte que ma conversation  à voix base était perçu par ceux du premier rang.
Soudain, la prof exaspérée lâchât : « Père Coronil, Taisez-vous ! ».
Puis de  nouveau un grand silence.
Dans la peau de mon personnage, je répondis : «  Oui, Ma Mère ! »
Aussitôt , des éclats de rire se firent entendre.
La prof alors fit se constat : Mon Père, vous avez eu le mérite de réveiller la classe ! »

Souvenirs de 1ere


Souvenirs de 1ere

Le bac de Français sera la première épreuve de fin d’année. C’est une matière qui m’a fait souffrir. J’ai toujours eu des mauvaises notes en rédaction, dictée. Il faut dire que j’avais rarement ouvert un ivre jusqu'à maintenant.
Mais cette fois, c’est du sérieux. Je ne peux me permettre d’obtenir une note en dessous de la moyenne.
J’ai repris le livre "Foret Voisine" de Maurice Genevoix, livre que je reçu de la main de mon prof de Physique de 3eme. Puis j’ai lu d’autres livres du même auteur, et j’ai pris goût à la lecture. J'ai découvert d'autres auteurs , d'autres horizons. Le monde était devenu plus grand , plus vaste.
Le mois de Mai approche. Et il reste qu'un mois avant la date de l’épreuve.
Durant ce mois , je fréquente assez régulièrement le cabinet du dentiste. Celui –ci attire mon attention sur l’état de ma gorge. Il la trouve trop rouge, comme infectée. Il m’oriente vers un oto-rhino-laryngologiste. Celui-ci après examen me fait comprendre qu’il faudra me faire opérer des amygdales.
Je suis resté une semaine à la clinique avec  des piqûres d’antibiotique et perfusions. Lors du troisième jour, la prof de français est venue me rendre une aimable visite. Elle avait dans sa sacoche les textes de français à réviser pour l’examen. Elle resta quelques minutes avec moi et répartit. C’était la dernière fois que je la vis. Je ne l’ai pas revu depuis, ni à mon retour au lycée. Mais grâce à elle, j’ai eu mon bac de français. J’avais présenté un texte de Lamartine.